De la rentabilité financière à la rentabilité sociétale


Quelques idées sur le concept de « rentabilité » qui congestionne l’esprit moderne afin d’opérer un glissement d’état d’esprit décongestionnant (à ne pas confondre avec des cons gesticulants !).


RENTABILITÉ SOCIÉTALE (ou L’ÉCOLOGIE SOCIÉTALE)

Je préfère de loin le terme « écologique » mais le terme « rentabilité » est bien mieux compris par tout le monde dans ses enjeux et donc dans ses applications pratiques.


La rentabilité sociétale repose donc sur 3 principes dans un ordre prioritaire. Ce sont les mêmes que pour le développement durable (c’est un hasard dans ma réflexion) sauf qu’ils sont hiérarchiques du fait de l’urgence de la situation présente (environnement agonisant et humanité en souffrance dans un système capitaliste où l’argent (pourtant fictif en soi) est une valeur au lieu d’être un simple moyen) :

1- rentabilité environnementale

2- rentabilité humaine

3- rentabilité économique


La rentabilité économique est juste là pour sortir du système actuel en l’emmenant ailleurs, mais à terme, il ne devrait rester que les 2 premiers principes. L’argent sert simplement de « matière d’échange de services » donc il serait inutile voire impossible de s’enrichir.

La rentabilité environnementale (impact positif ou neutre) permet de répondre à la rentabilité humaine (individuelle et collective) qui elle-même permet de répondre au besoin de rentabilité économique (individuelle et collective) jusqu’à disparition de cette dernière.


La rentabilité c’est être non déficitaire, donc c’est l’intention d’avoir une évolution bénéfique ou dans une moindre mesure neutre. De même que sur le plan économique où la rentabilité peut être à l’équilibre (cf. le service publique) entre les dépenses et les recettes, sur l’environnemental il s’agit aussi d’avoir un impact positif (ou neutre). Sur le plan humain la rentabilité signifie contribuer à rendre chaque individu plus conscient de ses ressources/forces. Cette conscience individuelle change inévitablement la perception de mon semblable et bénéficie ainsi au collectif. Cela passe par l’acte de cultiver :


– La Joie

– La valeur ajoutée individuelle (talents, compétences, qualités, utilité…)

– L’expression authentique de soi (capacité d’intériorisation, connaissance de soi)

– L’empathie envers soi et l’autre (capacité d’intériorisation, de disponibilité et d’accueil pour l’autre)

– Des relations humaines authentiques (cela découle naturellement des 4 points précédents)

– Sa capacité d’adaptation et remise en question (décongestionnement de l’inertie des croyances => capacité d’observation et d’écoute)

– L’autonomie organisationnelle et la conscience de l’interdépendance (à minima de ces actions dans une organisation quelconques mais aussi évidemment environnementale)

– La responsabilisation (pas de hiérarchie entre êtres humains, simplement des personnes plus ou moins expérimentées et avancée sur certains chemins)

– La capacité de décision (découle de la responsabilisation et de la conscience de l’interdépendance)


Sur le plan professionnel, cela se traduit par une implication individuelle dont la nourriture est la confiance.

Bref, à ce stade la rentabilité est nécessairement écologique dans le sens où elle ne rend déficitaire aucune facette de ce qui est vivant, tant sur plan environnementale que psychologique pour l’espèce humaine. L’Être Humain est placé parmi le vivant et non au-dessus ou au centre.

Romain Lamouille

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